P3 : Projet, 1er jet

Salut salut à tous,
Je vous transmets l'écrit de ce week-end, qui concerne la présentation de notre projet de construction.
J'ai pas réussi à l'insérer en pièce jointe donc je le copie-colle dans ce message.
L'idée est que vous y jetiez un œil, que vous y réfléchissiez (pour de vrai!) et qu'on se fixe un rdv dans la semaine pour que vous apportiez les éléments que je n'ai pas encore incorporés au texte, pour que je puisse le compléter et le terminer par la suite.
J'insiste pour que tout le monde joue le jeu et fasse ce petit boulot sérieusement.

Désolé pour ce message tardif, conséquent de soucis techniques et informatiques.

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Nous sommes un groupe d’une douzaine d’étudiants, en formation de travail social.
Nos futurs métiers – Educateur spécialisé ou de jeunes enfants et assistant social – consistent à accompagner des personnes confrontées à diverses difficultés.
Chacun de notre côté, ainsi qu’entre nous, avons eu des réflexions et questionnements sur nos représentations de ces professions et des positions que nous imaginons avoir avec le public que nous serons amenés à rencontrer dans nos futures professions. Nos idées se sont rejointes sur différents points fondamentaux, notamment sur l’idée que nous trouvons indispensable de nous connaître nous-mêmes, de manière individuelle et personnelle, afin d’être convenablement disposés à accompagner et aider l’Autre à travers ses problématiques.
Tous issus de vécus différents, nos échanges nous ont réunis par la volonté de vivre une expérience particulière, nous permettant de nous redécouvrir nous-mêmes et de nous ouvrir à l’inconnu. Dans nos conceptions, l’inconnu représenterait le moindre élément avec lequel il est possible d’élaborer.


Nous avons comme projet d’aller vivre une semaine dans une ferme, en plein cœur du désert marocain, pour faire de la construction à partir d’éléments essentiels tels que l’eau et la terre.
Les intérêts sur lesquels nous l’avons fondé sont divers.

Nous avons d’abord  la volonté de nous déplacer, de sortir de notre centre de formation qui est, en majorité du temps, l’IRTS. Cette envie de changer de lieu de formation, et surtout d’expérimentation, est même, plus que ça, un désir de quitter le territoire français. Nous voulons quitter nos habitudes, notre rythme de vie, notre confort ; perdre nos repères. Nous essayons de provoquer des réactions qui nous sommes encore inconnues, par des conditions de vie étrangères, spécifiques, et parfois difficiles. Nous souhaitons subir volontairement un changement de climat, d’espace, de matériaux, de rythme, de culture… et de percevoir de nouvelles sensations.
De là, il s’agit ensuite de voir si, et comment, nous nous approprierons ces conditions, et quels moyens nous mettrons en place pour nous faciliter la vie commune et quotidienne.
Nous tentons de vivre une expérience un peu comme un nouveau « départ à zéro ». L’endroit que nous avons trouvé nous semble parfaitement approprié. Il se situe en plein cœur du désert, au large de…… Il s’agit donc d’une ferme autonome, dont les premiers voisins ont une ….. aine de kilomètres à parcourir, dans le néant, pour trouver notre rencontre. Autrement dit, nous cherchons l’impression de nous retrouver au milieu de nulle part, seuls au monde, avec la sensation de n’avoir aucune échappatoire. Nous voulons provoquer une réelle confrontation avec nous-même, avec notre communauté créée et nous focaliser sur nos objectifs fixés.

La sensation d’être seul ne signifie pas systématique d’être « un ». L’intérêt de partir en groupe d’une douzaine de personnes est avant tout de vivre une expérience de relations humaines différentes de celles que nous trouvons dans notre quotidien. Nous cherchons à découvrir les relations que nous pouvons créer dans des contextes spécifiques, et apprendre, d’une manière précise, à vivre en collectivité. Il s’agit surtout de nous rendre compte de nos limites individuelles - qu’elles soient physiques, mentales, psychologiques, corporelles…, et de pouvoir les concilier avec celles des autres membres du groupe.
En plus d’une découverte il s’agit d’un réel test de dépassement de soi.

Nous avons ajouté à toutes ces idées de relations et de sensations, un objectif de construction.
Il y a une conception concrète, et imagée de cet objectif.
Nous avons comme projet d’apprendre des techniques de construction locales. Manipuler la terre et l’eau, qui sont des éléments essentiels et précieux afin de sentir et de découvrir ce qu’on est capable d’en faire.
Il s’agit également de construire des relations avec autrui, c’est-à-dire d’apprendre un certain savoir-être et savoir-faire qui nous servirons dans notre carrière, et tout au long de notre vie. Cette expérience nécessite un effort d’attention, d’écoute, d’aide, de partage et d’échange, autant de notions importantes utiles pour de futurs travailleurs sociaux.
Tout cela nécessite de trouver des solutions dans toute situation à vivre, pour nous, pour notre collectivité, pour l’Autre en généralité.
Nous cherchons à construire, pour nous (re)construire.

(PS: phrase en rouge : info de localité du lieu à préciser)

On se voit quand pour en discuter ?

Julie m'a dit sûrement demain entre 12h et 13h30